THE DRESDEN DOLLS : REPORT DU 18/05/06

(les photos qui illustrent mon texte ont été prisent par moi-même lors du concert dont il est question. Merci de me demander mon autorisation avant de les utiliser ^__^)

Avant tout, je tiens à préciser que je commence ce report le 02 juillet 2006…oui, j’ai mis du temps -__-‘ c’est la faute des examens, et puis j’ai eu celui de Mucc à faire avant (concert du 14 mai) et celui d’Ayabie (concert du 16 juin) que j’ai fait en priorité, dans l’espoir de ne perdre aucun détail…donc peut être que ce compte rendu sera plus pauvre que si je l’avais fait le lendemain de l’événement, mais mieux vaut tard que jamais (^-^)’’’

C’est en fin de d’après-midi que Gara et moi, partons pour Paris. Après avoir lutté un peu pour trouver la salle -ça faisait 2 ans et demi que je n’y étais pas allée ( ._.)’- un monsieur nous a demandé si on cherchait le Bataclan et il nous a gentiment remises sur le droit chemin (^-^) Donc on arrive un peu avant 20 heures et on entre, assez difficilement, agressées par tous les flyers qu’on nous tend. A l’intérieur une dame nous jette des confettis dessus et une autres nous propose des bonbons huhu. On voit qu’il y a environ trois rangs de fosse remplis alors on monte au balcon pour avoir une vue optimale. On se trouve une bonne place et l’attente se fait dans l’observation des différents artistes qui se produisent dans la salle : des clowns, des acrobates, des hommes-statues, des percussionnistes, des danseurs…il y a une bonne ambiance ^^ mais il fait chaud >_< heureusement qu’on étaient venues peu couvertes. Bientôt le show commence…je pensais voir Devotchka, première partie indiquée sur le billet, mais je me rend rapidement compte que ça ne peut pas être eux car c’était bien moins bien que ce que j’avais entendu ( ‘-‘)’ Donc c’était un autre groupe, dont je ne me souviens plus du nom ( ._.)’ Ca ne m’a pas beaucoup marqué en tout cas. Ensuite, après une petite pause le temps d’aménager la scène, Devotchka arrive. Des rythmes entraînants, de belles mélodies, accompagnés d’une voix envoûtante et maîtrisée. C’est séduisant et je passe un bon moment. Puis ils quittent la scène et de nouveau une pause, durant laquelle j’observe les techniciens installer la batterie de Brian et le synthé d’Amanda, ainsi que la fosse où des artistes continuent de divertir le public. Puis enfin les lumières s’éteignent et les cris fusent.
Surprise, Devotchka reviennent, accompagnés de Brian des Dresden dolls. Ils s’installent puis Amanda  fait son entrée, vêtue d’une longue robe noire et tenant dans ses mains un bouquet de fleurs. Ils nous offrent alors un joli et calme duo, avant que la première partie ne quitte la scène. Si mes souvenirs sont bons, Amanda enlève alors sa robe, et c’est magique, en dessous elle porte sa tenue habituelle ! :  une petite robe noire simple, et ses bas rayés noirs et blanc. Et là, le show des Dresden commence véritablement ^^ Voici la setlist (merci Greg !) :

Missed Me
Sex Changes
Backstabber
perfect Fit
Coin-Operated Boy
Je ne veux pas travailler
Bad Habit
Mandy Goes To Med School
Mrs. O
Half Jack
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Hallelujah
War Pigs
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Le Port d'Amsterdam

J’ai été plutôt étonnée qu’ils commencent avec "Missed me" puisque elle est plutôt calme, mais en fait ces deux artistes sont tellement hypnotisant que ça n’avait pas beaucoup d’importance ^^ La chanson a joué son rôle d’introduction, nous enveloppant doucement au rythme lancinant du piano dans l’univers merveilleux du groupe. Puis les choses sérieuses arrivent avec "Sex changes", morceau d’ouverture de l’album "Yes, Virginia", qui m’avait marquée dès la première écoute. Le couple est en parfaite symbiose,  jamais décalé en dépit des rythmes originaux qui structurent leurs morceaux, et toujours très complice, se souriant et se regardant souvent. Amande chante et joue avec émotion et tout en nuances, tantôt douce, tantôt agressive, tendre ou agitée. Brian, véritable clown doublé d’un génie de la batterie, s’exprime lui aussi tout en nuance, mimant caricaturalement les sentiments exprimés dans les chansons.

Brian (batteur et guitariste)

Je ne sais plus sur quelle morceau une danseuse est arrivée, vêtu d’un tissu rouge vif très ample, particulièrement aux bras, ce qui formait deux grandes ailes qu’elle agitait grâce à des bâtons glissés à l’intérieur. Ses gestes gracieux donnaient vie au vêtement, qui ondulait tout autour d’elle, sans qu’on puisse voir son visage. Puis quand la chanson a prit fin, elle s’est peu à peu débarrassée de l’étoffe avant de la jeter à terre, dévoilant son corps habillé d’un maillot très près du corps, donnant dans les premiers instants l’apparence de la nudité.
"Coin-operated boy" fut un grand moment, où tout l’art de la synchronisation s’est révélé, mêlé d’humour, surtout quand le passage musical se répète inlassablement en attendant que quelqu’un remonte la poupée, les artistes s’amusant à faire durer le plaisir, taquinant le public (^-^)
Sur la reprise de Pink Martini, "Je ne veux pas travailler", la danseuse est revenue, cette fois dans une tenue sexy avec des bas rayés. Elle alternait stations assises sur une chaise apportée pour l’occasion et danse coquine au bord de la scène, illustrant bien les paroles de la chanson en mimant des actions tandis qu’Amanda chantait avec son bel accent.

Amanda (chanteuse et pianiste) avec la danseuse sur "Je ne veux pas travailler"

La danseuse est revenue pour la dernière fois sur "Half Jack". Tout comme le morceau, sa chorégraphie était pleine d’émotions. Elle était vêtue d’une robe blanche, dont la partie inférieure était attachée à ses poignets par des fils de tissus, le vêtement s’agitant donc quand elle bougeait les bras. Son corps était recouvert d’une poudre évoquant la poussière d’une poupée laissée à l’abandon, qui voletait tout autour d’elle quand ses mouvements se faisaient plus violents.

Amanda, la danseuse et Brian sur "Half Jack"

A la fin du morceau, elle est retournée en coulisse après avoir remercié la fosse, puis Amanda est allée prendre Brian par la main avant de venir sur le devant de la scène avec lui, pour nous remercier également et s’incliner. Ils ont  alors quitté la scène eux aussi, sous les applaudissements chaleureux du public.
Après une petite pause, Amanda est revenu, seule, et nous a interpreté "Hallelujah". Après ce doux moment de calme, Brian a fait son entrée et l’intro de l’excellente "War Pigs" s’est faite entendre. Les deux musiciens se déchaînent et offrent le meilleur d’eux-mêmes sur cette chanson qui s’annonce comme la dernière. En effet ils quittent ensuite la scène sous l’ovation des spectateurs, mais pour revenir quelques minutes après ! En cadeau d’au revoir, ils nous donne une magnifique version du "Port d’Amsterdam" de Jacques Brel, au chant et à la guitare. Le public chante lui aussi, profitant des derniers instants.
Puis les applaudissements se font plus forts que jamais et le couple nous remercie encore et encore, nous promettant de revenir bientôt et faisant l’éloge du public français.

Amanda et Brian sur "Le Port d'Amsterdam"

J’ai passé une très bonne soirée avec les  Dresden Dolls, qui en plus d’être des musiciens émérites, sont proche de leur public et très sympathiques. Leur jeu de scène époustouflant, renforcé par leur talentueuse danseuse mérite le respect. Merci à eux !